Album : Ton soleil / L’homme des villes et l’arbre des bois

J’aime ces couleurs qui défilent

Dans les banlieues dans les villes

Longues robes Casamance

Tropicale élégance

Quand tu marches tu t’envoles

A Toulon comme à Vitrolles

Quels que soient ces lieux maudits

Je te salue mon ami.

 

Dans mon pays l’hiver est rude

Mais toi t’as pas l’habitude

De voir les gens en costume

Qui font la gueule dans la brume

C’est pour ça qu’ils ont des rides

Des migraines et un gros bide

Moi j’m’en fous j’te considère

Et te salue comme un frère.

 

Refrain :

Les étrangers, c’est étrange

Mais l’autochtone ça l’dérange

De moins 2000 à l’an 2000

Un Gaulois ça reste un Gaulois.

 

Quand tu parles tu m’enchantes

Ma démarche devient plus lente

Je vois se fondre des frontières

Qui encrassaient mes paupières.

Faut voir plus loin que le fromage

Le pinard ou le chômage

L’peu de temps qu’on est sur terre

Autant qu’on le vive en frère.

 

Z’ont la peau blanche comme cierges

Mais les cierges n’sont pas si vierges

Les colons se disent envahis

Par leurs anciennes colonies

Est-ce le karma le destin

De l’histoire des humains

Je me fous de tout cela

Et je te tends les bras.

 

Refrain :

Les étrangers, c’est étrange

Mais l’autochtone ça l’dérange

De moins 2000 à l’an 2000

Un Gaulois ça reste un Gaulois

Si tu reviens dans ma ville

En 3000 ou en 6000

Peut-être bien qu’ces futurs Gaulois

S’ront de nature à partager

Les traditions et iront à la pêche

Sans te faire la chasse…